Historiquement réservé à des particuliers fortunés et à une clientèle institutionnelle, le private equity est encore trop méconnu du grand public. Toutefois, ce concept tend à se démocratiser et devient désormais de plus en plus accessible. Mais de quoi s’agit-il en réalité ? Private Equity, Capital Croissance, Capital Risque, Capital Investissement… de quoi parle-t-on exactement ? Découvrez dans ce billet, toutes les réponses nécessaires pour comprendre comment fonctionne le private equity.
Qu’est ce que c’est que le private equity ?
Encore appelé capital investissement, le private equity est à part entière, une classe d’actif pour une société. Elle représente un soutien indispensable et fondamental, tout au long de son cycle de vie.
Particulièrement performant et rentable pour des investisseurs, il consiste à prendre des participations majoritaires ou non dans le capital des petites ou moyennes entreprises. Ces dernières en question n’étant généralement pas cotées, sont soumises aux limites et contraintes des sources traditionnelles de financement que sont :
- La dette bancaire ;
- Les fonds propres ;
- L’appel public à l’épargne, etc.
Cette prise de participation, le plus souvent sans garantie et minoritaire, permet à la firme d’obtenir des capitaux frais en haut de son bilan. Bien entendu, l’objectif pour cette dernière, c’est de réaliser une plus-value à la sortie, généralement après 5, 6, 7 ou 8 ans. En outre, il faut noter que les investissements servent à financer 4 types d’activités que sont :
- Le capital innovation ou capital risque ;
- Le capital retournement ;
- Le capital croissance ou capital développement ou growth capital ;
- Le capital transmission.
Comment fonctionne le private equity ?
Les modalités d’intervention du capital investissement peuvent être plus ou moins sophistiquées. On en distingue notamment 3. Il s’agit des actions, des obligations et des dettes. En savoir plus :
L’intervention par actions
Dans ce cas, on parlera de « equity » et l’investisseur a accès au capital de la firme. Généralement, les outils utilisés sont les actions de préférence ou les actions ordinaires. Il faut comprendre que les détenteurs des actions de préférence ont des droits supérieurs aux détenteurs d’actions ordinaires. Ces droits dont ils bénéficient sont notamment :
- La quote-part supérieure de dividende ;
- Le superdividende ;
- Le dividende prioritaire.
L’intervention par obligations
Dans le cas d’espèce, on parlera de « dette Mezzanine » ou de « Mezzanine ». Ces expressions veulent dire « au milieu » et proviennent de l’italien « mezzo ». Cela signifie que ce type d’intervention se situe entre dette classique encore appelée dette senior et le capital ou investissement en fonds propres.
Grâce au mode de remboursement in fine, il accentue l’effet levier du private equity. En effet, l’intervention par obligation donne le temps à l’entreprise de bien se développer avant la date échéance du remboursement de la dette.
Les outils utilisés sont les obligations avec bons de souscriptions d’actions (BSA) et les obligations convertibles. Il faut noter que c’est seulement dans le cadre des obligations avec BSA que l’investisseur pourrait accéder au capital.
L’intervention par dettes
Enfin, ici, on parlera plutôt de dette senior. Une dette levée auprès d’une banque commerciale est tout simplement l’outil qui sera utilisé lors de cette modalité d’intervention du private equity.